Historique


par Françoise de la Chaussée

LE CADRE

Sa situation à la limite des deux communes permet de retrouver notre allée sur le cadastre napoléonien : elle dessine avec le ruisseau des fossés du pré clos un quadrilatère presque parfait. A la fin du XIXème siècle les différentes parcelles sont toutes cultivées (quelques vignes et surtout des cultures maraîchères) et desservies par un seul chemin vicinal ( l’actuelle rue des Bussoleries).
Quelques marins utilisent comme mouillage pour leurs barques l’anse toute proche ; c’est le premier abri, l’entrée (la pelle) de l’estuaire de la Vie (le Havre Porteau du Cartulaire d’Apremont, XVIème siècle)

LA CREATION

Il faut attendre l’Entre Deux Guerres pour voir l’allée se matérialiser. Côté Busselories, une ferme existe depuis le début du siècle (n°1) avec à côté (n°2) une mare au pied d’un « rocher » de schiste, mais c’est à partir du ruisseau recouvert, le chemin bruinet, que la première voie est tracée. En 1926, la famille Desmazes, demeurant à Versailles, acquiert auprès de la veuve d’un propriétaire terrine de Croix de Vie, une grande parcelle (un peu moins 1 000 mètres carrés) formant un angle du ruisseau jusqu’au n°14 et 15 (inclus) dans l’intention de réaliser un lotissement. C’est le grand développement des bains de mer et la proximité de la gare de Croix de Vie va donner naissance à toute une série de chalet le long de la côte : notre allée en est une annexe. Le Mas de Riez, est construit par le même architecte que Grosse Terre et les Rochers. L’acte notarié prévoit la création d’une « avenue de 6 m de largeur » dont l’entretien sera assuré par l’acquéreur et les futurs acheteurs du lotissement.

Les constructions débutent deux ans plus tard et en 1939 la partie SO du lotissement est terminée : Le Mas de riez (n°30), Ariel (n°28), L’Oustalet (n°26), St Hilaire  (n°24), Calibistri (n°22), Nouvelle Terre (n°20), Rintintin (n°18), Nénette (n°16) et Notre Dames des Bures ont été édifiés, certains sur des terrains assez modestes au départ mais ils s’agrandiront vers l’Ouest avec les parcelle de Mr Marquis. Il y a déjà des reventes de maisons et de terrain, St Hilaire est devenue La Maraîchine lorsqu’en 1936 les trois cigognes font escales sur son toit. Après la guerre, celle qui est devenue officiellement l’ « Allée des Cigognes » poursuit son développement; la partie NE du lotissement qui ne comprenait qu’une villa, Tri Logis (n°23), voit en dix ans s’édifier La Bourrine (n°29), Vire Vent (n°21), Fleur de Touraine (n°19), Troc (n°17) et La Foucotte (n°15).


A la même époque, l’autre partie de l’allée s’urbanise ; des propriétaires originaires du nord comme les Texier installent une fabrique et construisent des villas pour eux et leurs enfants (n°6 et 8) et les propriétaires locaux, pêcheurs de Sion ou de Croix de Vie (les Rivalin, Penard, Guyon), cultivateurs (Airaud, Baranger, Rivalin) cèdent leurs terrains et dans les années 50 ne subsistent des parcelles cultivées que la petite prairie devant les tennis (avec sa chèvre, mascotte des enfants) et une vigne (le n° 12).




Liste des anciens propriétaires













Numéro Nom villa Anciens propriétaires Plus anciens encore plus anciens
1



2



3 La Musse Mme et M Marlier

4 Les Fruchardières Mme et M Franchetot
Mme et M Mussard/Ragon

5 Laure Mar Ya ker Mme et M Depoux

6



6 bis



7 L'Escapade Mme et M Marandon 

8



9 Rochebonne Mme et M Brossard

10 Lorraine


11



12



12 bis



13



14 Notre Dame des Bures


15 La Foucotte


16 Nenette


17 Troc


18 Rintintin


18 bis



19 Fleur de Touraine


20 La Villa


21



21 bis Vire-Vent


22 Calibistri


23 Tri Logis


24 La Maraîchine


25



26 L'Oustalet Mme et M Hy

27



28 Ariel


29 La Bourrine


30 Mas de Riez

























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